Quelle est la volonté de Dieu concernant le mariage et la vie conjugale?
UN SURVOL DE QUELQUES TEXTES BIBLIQUES
Genese 1: 27-28: Le mandat de procréer et de dominer la terre. Ce mandat est donné à l’homme et la femme, ensemble.
Genèse 2:24: L’institution du mariage.
Afin d’accomplir ce mandat, Dieu a institué le mariage pour l’humanité.
Genèse 3:7-13: Premières conséquences du péché.
La communion brisée avec Dieu entraîne une communion brisée entre le mari et la femme: la honte devant Dieu et l’un devant l’autre, les accusations, l’irresponsabilité, la culpabilité.
Genèse 4:19-24: Premier cas de polygamie.
Le péché vient rapidement défigurer le mariage selon Dieu. Lémek et ses deux femmes: 1er cas de polygamie, assorti d’un esprit de vengeance.
Genèse 12 à 50: Histoire d’Abraham, Isaac et Jacob.
Dieu va se servir de couples et de familles ordinaires (avec des problèmes et des péchés) pour accomplir son plan et réaliser ses promesses, en vue du salut en Jésus-Christ.
Genèse 39:6-9: Joseph résiste à l’adultère.
Exode 20:14 et Deutéronome 5:18: La protection du mariage: le 7e commandement.
La loi de Dieu, exprimée négativement (“tu ne commettras pas d’adultère”), offre positivement une protection légale au mariage. (Les autres lois dans Ex., Lév. et Deut. sur le mariage et les péchés d’ordre sexuels sont une expansion du 7e commandement).
Lév. 18:6-18,22-23; 19:29; 20:10-21; Deut. 23:18-19; 27:20-23: Limites des relations sexuelles permises Lois en Israël interdisant les relations sexuelles avec un proche parent (inceste), l’adultère, la prostitution, les actes homosexuels et les actes sexuels avec un animal (bestialité).
Deut. 21:15-17: Protection contre les abus de la polygamie.
Dans l’AT, la polygamie était tolérée, bien que contraire au plan originel de Dieu (Gen. 2). Les exemples de polygamie montrent bien les problèmes et les conséquences négatives qui en résultent: rivalités, jalousies…
(Abraham: Gen. 16:4-6; Jacob: Gen. 29:15 à 30:24; Elkana: 1 Sam. 1:6-8, etc.). Comment l’amour unique du mariage peut-il être divisé entre plusieurs partenaires?
Deut. 22:13-21: La honte et la culpabilité de perdre sa virginité en dehors du mariage.
Deutéronome 22:22-27: Ceux qui ne respectent pas les promesses du mariage.
La sévérité de Dieu envers les adultères montre l’importance des promesses de fidélité. Que ce soit une femme mariée infidèle ou une fiancée infidèle, dans les deux cas, la punition était la même, car les deux sont adultères. Même si la fiancée n’avait pas encore eu de relations sexuelles avec son futur mari, elle était infidèle envers l’engagement pris avec lui. L’homme qui avait couché avec elle méritait la même punition. Le mariage commence donc par l’échange des promesses, et cet engagement est connu publiquement.
– 1 –
Ruth 4:7-15: Un mariage heureux.
1 Samuel 1:1-8: Difficultés dans le mariage.
2 Samuel 11-12: Infidélité dans le mariage.
David a commis l’adultère, le conduisant à commettre un meurtre, après quoi il s’est amèrement repenti. Après sa magnifique prière de confession (Ps. 51), le Seigneur lui a pardonné. Pourtant, David a dû souffrir de conséquences dramatiques de son péché (problèmes familiaux, jalousies, intrigues et meurtres). Le pardon de Dieu est bien réel quand on se repent, pourtant il n’enlève pas les conséquences néfastes de nos fautes durant cette vie.
Néhémie 13:23-27: Prendre des femmes étrangères en mariage.
Proverbes 5:15-23: Éloge de la sexualité et perversions condamnées.
Un père à son fils: mise en garde contre la femme infidèle (5:3-4); invitation à se réjouir avec sa femme (5:15-23); exhortation à ne pas la laisser à d’autres, et à ne pas aller vers d’autres.
Proverbes 6:20 à 7:27: Mise en garde contre la femme séductrice. Cantique: Chant d’amour d’un mari et d’une femme.
Malachie 2:10-16: Le mariage est une alliance.
Dieu était en colère contre son peuple, entre autres parce que beaucoup d’hommes avaient divorcé de leurs femmes. Le mariage est une alliance, dont Dieu est témoin. Le mot “alliance” (berith) désigne une relation intime et sainte fondée sur des promesses solennelles (tout comme l’alliance de Dieu avec son peuple). Les promesses conjugales échangées sont scellées devant Dieu au ciel, d’où la gravité de trahir ses engagements envers sa femme.
Matthieu 1:18-21: Le cas de Joseph et Marie.
Ils étaient fiancés, mais pas encore mariés (selon Deut. 22:23). Ils avaient échangé des promesses réciproques. Pour terminer l’engagement, il était donc nécessaire de rompre ou de divorcer. Il est remarquable que notre Sauveur ait été conçu par le Saint-Esprit précisément au moment où Marie et Joseph étaient légalement promis en mariage, sans
avoir encore eu de relations sexuelles.
Matthieu 5:27-33: La cause profonde de l’adultère et de l’impureté. L’adultère commence par la convoitise dans le coeur.
Matthieu 5: 31-32; 19:1-12; Marc 10:1-12: Le divorce est-il permis?
Pour répondre à cette question, Jésus fait un retour aux origines, (argument tiré de Gen. 2:24): aucune séparation n’est permise (sauf pour “infidélité”, Matt. 19), car Dieu lui-même a uni l’homme et la femme mariés (“une seule chair” = “Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni.”). En cas de répudiation et remariage, celui ou celle qui se marie commet un adultère envers sa première femme ou son premier mari. Car ce qui les unissait était autant un lien légal que physique. L’adultère brise les liens du mariage.
Jean 2:1-11: Jésus-Christ bénit le mariage.
Aux noces de Cana, Jésus a confirmé qu’il bénissait le mariage en honorant les nouveaux mariés de son premier miracle (l’eau changé en vin).
1 Corinthiens 6:13-20: Un appel à la chasteté et à fuir l’immoralité sexuelle.
(a) Le Seigneur ne donne pas des règles et des lois sans raison. Il nous explique pourquoi et nous donne ainsi la
motivation à l’obéissance. Au moins quatre raisons nous sont ici données pour nous inciter à une vie sexuelle pure et agréable au Seigneur:
(1) Nous sommes unis à Jésus-Christ;
(2) Passé: Nous avons été rachetés à grand prix par le sacrifice de Jésus-Christ, nous ne nous appartenons donc
pas; Jésus a un droit sur notre corps;
(3) Présent: Nous sommes le temple du Saint-Esprit, qui habite en nous;
(4) Avenir: Nous avons la promesse que notre corps va un jour ressusciter.
(b) Tout ceci montre la grande valeur de notre corps aux yeux de Dieu; la dimension “physique” et la dimension
“spirituelle” ne sont pas du tout séparés (contrairement à la pensée des Grecs comme à Corinthe, qui étaient à la fois – 2 –
très “religieux” et très immoraux).
(c) L’union physique avec une prostituée ne produit pas le mariage et ne donne aucun droit légal.
1 Corinthiens 7: Diverses recommandations sur le mariage et le célibat.
Ce chapitre, assez difficile, montre toutefois clairement qu’il n’existe que deux états: marié ou célibataire, et que les relations sexuelles sont légitimes uniquement dans le mariage.
2 Corinthiens 6:14-18: La condamnation de mariages mixtes.
Éphésiens 5:3-5: Éviter l’impureté.
Veiller non seulement sur nos actes, mais aussi sur nos paroles.
Éphésiens 5:22-33: Le modèle du mariage.
La relation d’alliance entre Jésus et son Église offre le modèle parfait du mariage.
1 Thessaloniciens 4:3-8: Appel à vivre la sanctification.
L’immoralité, l’impureté, la convoitise passionnée sont des péchés sexuels (aussi bien hors mariage que dans le mariage) que le Seigneur nous demande de rejeter. Recherchons plutôt l’honneur et la sainteté.
Hébreux 13:4: Avoir le lit conjugal en haute estime.
Honneur, dignité, haute estime du mariage. Le lit conjugal est un lieu saint, pur devant Dieu. A l’inverse, les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. Le mariage et la sexualité sont étroitement liés et doivent être tenus en haute estime.
1 Pierre 3:1-7: Privilèges et responsabilités des époux.
Maris et femmes croyants ont reçu le même privilège de la promesse du salut. Toutefois, leurs responsabilités particulières sont différentes (soumission de la femme, amour respectueux du mari). De plus, Pierre a bien noté la nature plus délicate de la femme (littéralement: “un vase plus fragile”).
Apocalypse 19:7-9; 21:2,9: Les noces de l’Agneau.
L’histoire de la Bible commence par le mariage d’un homme et d’une femme (Gen. 2:21-25) et se termine par la célébration du mariage du Christ avec son Épouse, l’Église. De la Genèse à l’Apocalypse, ces deux mariages s’entrecoupent et s’éclairement mutuellement.
Le réalisme biblique
La Bible est un livre très honnête qui nous présente un récit réaliste de la vie d’hommes et de femmes pécheurs avec qui Dieu entretient des rapports et qui sont aux prises avec des luttes et des difficultés quotidiennes. Elle contient différents exemples de couples ayant plus ou moins réussi ou échoué leur mariage. Par exemple:
Adam et Eve Gen. 1-5
Lémek, Ada et Silla Gen. 4:19-24
Abraham, Sara et Agar Gen 12:11-20; 16; 18; 20-21
Isaac et Rébecca Gen. 24; 26-27
Jacob, Léa, Rachel et les deux servantes Gen. 29-33, 35
Sichem et Dina Gen. 34
Juda, sa femme cananéenne et sa belle-fille Tamar Gen. 38
Joseph et l’Égyptienne Asénat Gen. 41:45
Les Israélites et les femmes moabites Nb. 25
Samson, la Philistine et Dalila Jug. 14-16
Boaz et Ruth Ruth
Elkana, Anne et Pennina 1 Sam. 1
David et Mikal 2 Sam. 6:12-23
David et Batshéba, la femme d’Urie 2 Sam. 11
Amnon et sa demi-soeur Tamar 2 Sam. 13
Absalom et les femmes de David 2 Sam. 16:20-22
Salomon et ses nombreuses femmes 1 Rois 3:1; 11; Né. 13:26
Achab et la Sidonienne Jézabel 1 Rois 16:29-33; 18:16-19; 21 – 3 –
ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE
(a) Le mariage est bon et d’une grande beauté (1 Tim. 4:4).
(b) Le mariage a été institué par Dieu dès après la création du monde (Gen. 2); Jésus et les apôtres ont confirmé
que, pour connaître la volonté de Dieu au sujet du mariage, il fallait se référer à ce que Dieu avait institué “au commencement” (Gen. 2; Matt. 19; Éph. 5; 1 Tim. 2).
(c) Dieu est lui-même à l’oeuvre pour créer un mariage et unir un homme et une femme: “Que l’homme ne
sépare pas ce que Dieu a uni.” (Matt. 19:6). Par conséquent, (1) la cérémonie du mariage est un événement solennel (Dieu produit à ce moment-là un seul être), et (2) la relation du mariage doit être exclusive et permanente.
(d) Comme tout don, le mariage comporte des privilèges et des responsabilités, ce qui devrait susciter en nous la
reconnaissance et l’obéissance. Puisque le mariage n’est pas un contrat humain ou une invention humaine, mais une institution divine, on ne peut pas en faire ce qu’on veut.
(e) Le mariage, ainsi que la famille, est la cellule de base et la pierre angulaire de toute société. La destruction du
mariage et de la famille conduit nécessairement à la destruction de la société.
(f) Le péché a dramatiquement brisé le mariage et la sexualité. Autant l’oeuvre de Dieu est belle et bonne, autant
le péché et ses conséquences peuvent défigurer et détruire ce que Dieu a fait.
(g) Tout au long de l’histoire de son peuple, dans l’AT, le Seigneur s’est servi de couples et de familles très
imparfaits pour se révéler à eux, se former un peuple qui lui appartiennent et qui soit saint, et préparer la venue de son Fils. Par la grâce de Dieu, le mariage et la famille progressivement restaurés sont un élément clé dans la
construction de l’Église et l’accomplissement du plan de Dieu.
(h) Le pardon en Jésus-Christ et la vie nouvelle par l’action de l’Esprit Saint permettent progressivement la
restauration de la vie conjugale et familiale selon Dieu.
(i) Le mariage n’est pas une institution éternelle; dans le royaume à venir, hommes et femmes ne se marieront
plus, à l’instar des anges de Dieu (Matt. 22:30).
(a) Cette alliance comporte des promesses et des obligations, des privilèges et des responsabilités. Nous
promettons d’être fidèles l’un à l’autre, de nous aimer et de construire notre relation sur cette base.
(b) Ces promesses font un mariage et donnent le droit de vivre ensemble et d’avoir des relations sexuelles. Vivre
ensemble ou avoir des relations sexuelles ne constituent pas un mariage.
(c) Le serment (ou échange de promesses) est essentiel pour fonder un mariage; ce qui entoure la cérémonie
(musique, vêtements, fleurs, repas de noces, etc.) est accessoire.
(d) Ces promesses sont un serment public devant Dieu et devant d’autres personnes (l’Église, des témoins, un
représentant de l’État). Dieu, l’Église et l’État sont témoins des promesses.
(e) Dieu est témoin que son jugement tombera sur nous si nous sommes infidèles. L’Église a reçu la
responsabilité d’administrer son jugement en son nom au moyen de la discipline (Matt. 18:15-18; 1 Corint. 5). De même, Dieu a confié à l’État la responsabilité d’exercer la justice, de punir ceux qui font le mal et d’approuver ceux qui font le bien (Rom. 13:1-7; 1 Pi. 2:13-17).
Voir Osée 1:2 à 3:1; És. 50:1; És. 54:4-10; Jér. 3:1,20; Jér. 31:1-4; Éz. 16; Mal. 2:10-16; Matt. 22:1-14; 25:1-13; Jean 3:29; 2 Cor. 11:2; Éph. 5:21-33; Apoc. 19:9; 21:2.9). Quelques implications:
(a) Cela nous révèle la grandeur de l’amour de Dieu pour son peuple.
(b) On comprend mieux le mariage humain comme étant une alliance.
(c) La célébration du mariage est un événement solennel (cérémonie, fête, annonce publique…; voir les cérémonies
d’inauguration, de renouvellement ou de célébration de l’alliance de Dieu avec son peuple). – 4 –
(d) La norme du mariage se trouve dans la relation entre Jésus-Christ et son Église: soumission, amour, service
sacrificiel, fidélité, permanence, communion, etc. (Éph. 5:22-31); appel à la pureté et à la virginité avant le mariage, tout comme nous serons un jour présentés au Christ, notre Époux, “comme une vierge pure” (2 Cor. 11:2)
(e) La source où trouver la force et l’inspiration pour vivre un mariage selon Dieu se trouve dans notre relation
avec Jésus-Christ, par son Esprit Saint (voir le fruit de l’Esprit en Gal. 5:22), et aussi avec l’aide et l’encouragement des frères et soeurs dans l’Église.
(f) La distinction des rôles est clairement établie et non réversible (Éph. 5:22-31: la femme est appelée à se
soumettre à son mari, comme l’Église est appelée à se soumettre à Jésus-Christ; le mari est appelé à aimer sa femme et à être la tête, comme le Christ aime son Église et en est la Tête).
(a) la gloire de Dieu
(b) la communion et le soutien mutuel des époux
(c) la protection et l’épanouissement de la famille
(d) la cohésion de la société
(e) la construction de l’Église
(a) La raison d’être des relations sexuelles est:
(1) de glorifier Dieu dans notre corps et se réjouir de ses dons avec reconnaissance
(Prov. 5:18-19; Cantique; Ésaïe 62:5; 1 Cor, 6:20; 7:5);
(2) de célébrer, exprimer et approfondir la communion des époux;
(3) d’assurer la procréation dans un contexte émotif, économique, social favorable aux enfants.
(4) d’éviter le désordre et l’immoralité (1 Cor. 7:2,9).
(b) La beauté, le plaisir et l’exclusivité de la sexualité vont ensemble (Prov. 5). Pour comprendre et accepter les
interdictions bibliques, il importe de comprendre la place et la signification de la sexualité, sa beauté, sa grandeur, dans le plan de Dieu.
(c) Nous devrions nous encourager à ne pas salir la sexualité, que Dieu a créée belle et bonne. Il l’a donnée pour
qu’elle soit employée uniquement dans le mariage. Nos corps ne nous appartiennent pas, ils sont au Seigneur qui nous a rachetés (1 Cor. 6:13,15).
(a) Dans la Bible, il n’y a pas d’opposition entre l’amour et la justice, entre la tendresse et l’aspect légal d’une
relation. L’alliance de Dieu avec son peuple comporte un aspect juridique; les deux parties ont des obligations mutuelles. Le Seigneur établit son alliance par pure grâce, mais par cette alliance Dieu crée un statut légal. Dieu a des droits sur nous, nous lui appartenons; il peut entrer en procès contre son peuple infidèle (Mi. 6:1-5; Os. 2; Jér.
2:4-13; 1 Sam. 12:7-12). En retour, à cause de son fidèle amour, nous avons des droits: la fermeté de ses promesses faites avec serment fonde notre confiance de pouvoir aller au trône de sa grâce lui demander secours (Héb. 4:16; 6:17-
18). L’amour de Dieu n’a-t-il pas été démontré dans le fait qu’il nous a pardonné nos péchés et déclarés justes devant lui (amour, expiation légale, justification)? “Je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai à moi avec justice et droit, loyauté et compassion. Je te fiancerai à moi avec fidélité, et tu reconnaîtras l’Éternel” (Os. 2:21-22).
(b) De même, dans l’alliance conjugale, l’amour et l’intimité sont vécus dans un contexte légal. Le mari a des
droits sur sa femme, et vice versa (1 Cor. 7:4; Matt. 19:9-10; Rom. 7:2-3; Éph. 5:22-31), mais ces droits ne prennent leur sens que dans l’amour et le service.
(c) Il est dangereux de séparer l’amour et la justice. Aujourd’hui, on met facilement de côté le mariage comme
institution légale; cela semble attrayant et donne l’impression de mettre en valeur l’aspect intime et personnel de la relation; mais en réalité, dans une cohabitation sans mariage, il n’existe plus de sécurité pour aucun des deux partenaires (sans parler des enfants); cela entraîne inévitablement la destruction de la société. D’un autre côté, limiter le mariage à la formalité d’un contrat, c’est oublier le coeur. Un mariage peut être “en règle” aux yeux de la loi, et pourtant être vide et mort à l’intérieur.
(a) En plus de la ratification par serment (Prov. 2:17; Éz. 16:8; Mal. 2:14), on observe dans la Bible tout un
rituel accompagnant la célébration du mariage. Ainsi, avant le mariage:
(1) la fiancée se parait de vêtements ornés de précieuses broderies (Apoc. 19:8; Ps. 45:13-15);
(2) la fiancée se couvrait de bijoux (És. 61:10; Apoc. 21:2);
(3) la fiancée mettait autour de sa taille la ceinture nuptiale (És. 3:24; 49:18; Jér. 2:32);
(4) la fiancée se voilait (Gen. 24:65-66);
(5) le fiancé endossait ses plus beaux vêtements, la tête parée d’un diadème et d’une guirlande (Cant. 3:11:
“…avec la couronne dont sa mère l’a couronné le jour de ses noces, le jour de la joie de son coeur”; És. 61:10);
(6) le fiancé sortait de chez lui avec ses amis (Jug. 14:11; Matt. 9:15);
(7) le fiancé, au son de la musique et des chants, se rendait à la maison des parents de l’épousée. Si c’était un
cortège nocturne, il était accompagné de porteurs de flambeaux (Matt. 25:6-7; Jér. 7:34);
(8) les parents de la mariée la confiaient toute voilée au jeune homme avec leurs bénédictions. Les amis
présentaient des voeux (Gen. 24:60; Ruth 4:11);
(9) le marié amenait tout le monde dans sa maison ou dans celle de son père, au milieu des chants, de la musique
et des danses (Ps. 45:16; Cant. 3:6-11);
(10) des jeunes gens les accompagnaient (Matt. 25:6);
(11) un banquet était servi dans la maison de l’époux ou de ses parents ou chez ceux de la jeune femme, si le jeune
homme habitait loin (Matt. 22:1-10; Jean 2:1,9);
(12) l’époux ou les parents de la mariée en faisaient les frais (Gen. 29:22; Jug. 14:10);
(13) la mariée paraissait pour la première fois aux côtés de l’époux (Jean 3:29);
(14) le soir, les parents escortaient leur fille jusqu’à la chambre nuptiale. L’époux était accompagné de ses amis ou
des parents de sa femme. Puis, les festivités recommençaient le lendemain pour une ou deux semaines.
(b) Le mariage biblique était donc célébré en public, confirmé par des témoins, scellé par des engagements
solennels (alliance) et au milieu de festivités (cérémonie). C’est ce type de mariage qui est utilisé par Jésus-Christ pour symboliser sa relation avec son Église, son épouse. Dans cette relation, il ne doit pas y avoir concubinage de la part de l’homme recréé, mais engagement public et total envers son Sauveur.
(a) Dans la Bible, le concubinage est clairement différencié du mariage (Gen. 22:24; 25:6; 36:12 2 Sam. 5:13;
1 Rois 11:3). Agar, par exemple, était une concubine et n’avait pas la situation sociale de Sara. De plus, les enfants des concubins, quoique pleinement reconnus, n’avaient pas le même droit à l’héritage que les fils de la vraie épouse. Par ailleurs, Jésus lui-même dénonce le concubinage de la Samaritaine en disant: “Tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari.” (Jean 4:18). On peut en conclure que le concubinage ne date pas de ce siècle et que la Bible fait ressortir clairement son caractère distinct par rapport au mariage réel.
(b) Les arguments modernes en faveur de la cohabitation libre sont irréconciliables avec ce que la Bible demande de
ceux qui veulent partager leur vie ensemble corps et âme:
(1) Selon les lois de l’AT, seules les relations sexuelles dans le contexte du mariage sont appropriées. S’il
devenait évident, durant la nuit de noces, qu’une femme n’était pas vierge, elle devait être mise à mort (Deut. 22:13-
21). Si un homme avait des relations sexuelles avec une fille qui n’était pas fiancée, il pouvait être obligé de la marier (Ex. 22:16-17). Noter aussi que Marie n’avait eu aucune relation sexuelle avant de se marier (Luc 1:34). Le NT nous rappelle que les relations sexuelles sont interdites en dehors du mariage (1 Cor. 6:12-20; 7:9). Paul dit que quiconque ne peut pas pratiquer l’abstinence sexuelle doit se marier.
(2) Selon la Bible, vivre ensemble comme homme et femme affecte toujours la communauté plus large – ce qui
est vrai autant de la cohabitation que du mariage. Prendre femme ou mari implique des promesses et des
responsabilités envers Dieu et envers les hommes, qui doivent être sanctionnées avant l’union sexuelle. La
communauté du village était témoin du mariage de Boaz et Ruth (Ruth 4:7-15). Jésus donne sa bénédiction sur les festivités des noces de Cana. Un homme et une femme qui veulent unir leur vie devraient rechercher l’approbation ou la collaboration de la famille, de l’Église et de la société. Former une nouvelle unité sociale fait partie de la construction de la vie en société; la communauté peut être appelée à servir de témoin lorsque les promesses et les obligations ne sont pas remplies.
(3) Selon la Bible, vivre ensemble comme mari et femme est un lien exclusif pour la vie. Peu importe la
profondeur de leur amour, des couples qui cohabitent sans être mariés n’ont jamais promis devant Dieu et devant les autres de rester ensemble pour la vie, “jusqu’à ce que la mort nous sépare”. Pourquoi ne veulent-ils pas se marier? Souvent parce qu’ils ne sont pas prêts à s’engager ou ne veulent pas, ce qui simplifie les choses le jour où ils voudront se quitter. Ou bien ils ont commencé avec la conviction qu’ils resteraient ensemble. Puis arrivent des conflits ou des événements qui les amènent à penser qu’il vaudrait mieux se quitter. Leur union libre n’offre alors aucune contrainte à se séparer. Comment cohabiter sans se marier peut-il s’harmoniser avec Gen. 2 (l’institution du mariage) ou avec Éph. 5 (le mariage illustrant le lien perpétuel entre le Christ et son Église)?
(a) La Bible mentionne plusieurs sortes de péchés sexuels qui offensent Dieu, qui caricaturent la saine sexualité
voulue par notre Créateur et qui détruisent l’alliance conjugale:
L’adultère
Ex. 20:14; Lév. 20:10; Deut. 22:20-25; Matt. 5:27-32; 15:19; 19:9,18; Mc 10:11-12; Jn 8:3;
1 Cor. 6:9-11; Héb. 13:4. L’adultère brise un mariage. L’adultère est une attaque contre ce que Dieu a créé, donc contre Dieu lui-même. Dans l’AT, la punition en cas d’adultère était la peine de mort, et dans le NT, c’est l’excommunication (la mort spirituelle).
La convoitise Ex. 20:17; Matt. 5:27-30; 15:19.
La fornication Ex 22:15-16 (rapports sexuels avant le mariage).
L’inceste Lév. 20:11-12.14.17.
La polygamie Gen. 2:24; 4:19; 1 Tim. 3:2,12.
L’homosexualité Gen. 19:1-11 (Jude 7); Lév. 18:22; 20:13; Jug. 19:22-25; Rom. 1:25-27; 1 Cor. 6:9-11;
1 Tim. 1:9-10.
Le viol Deut. 22:25.28-29; Jug. 19:22-30.
La prostitution Lév. 19:29; 21:9; Deut. 23:18; 1 Cor. 6:15-16
La bestialité Ex. 22:18; Lév. 18:23; 20:15-16.
(b) Plus nous prendrons la sainteté du mariage en haute estime, plus nous verrons la gravité de tout ce qui peut
détruire le mariage, et plus nous serons convaincus chaque jour de notre grand péché concernant notre mariage ou notre sexualité. Cela nous amènera à confesser notre péché, à nous repentir et à avoir pour but de nous efforcer à nous conformer à la volonté du Seigneur.
(a) La convoitise des yeux est condamnée par Jésus comme un adultère commis dans notre coeur (Matt. 5:27-28).
Il est donc nécessaire de garder nos pensées et nos coeurs purs.
(b) Notre corps est appelé le Temple du Saint-Esprit (1 Cor. 6:15-20). La pornographie (revues, films, vidéos,
internet), les paroles et gestes indécents ne devraient pas faire partie de la vie des chrétiens. Le Seigneur nous demande de nous habiller de façon modeste et décente (1 Tim. 2:9-10; 1 Pi. 3:3-5), sans attirer indûment l’attention ni stimuler de convoitise. Attention au danger des contacts physiques, qui peuvent mener à un péché sexuel.
(c) Comment garder nos corps et nos coeurs purs? Pas par notre propre force, mais par la puissance du Saint-
Esprit. Nous devons donc lire la Bible et prier le Seigneur de tout notre coeur afin qu’il nous préserve de la tentation et que nous prenions des moyens pour que nous évitions la tentation.
(a) De façon générale, le divorce est interdit dans la Bible, puisqu’il détruit le mariage (Matt. 5:31-32; Matt. 19:1-
9; Marc 10:1-12). Briser les liens du mariage est contraire à la volonté du Créateur.
(b) Toutefois, la Bible est réaliste et nous rappelle que nous vivons dans un monde corrompu. Le Seigneur nous
rappelle que le divorce était parfois permis dans l’AT parce que nous avons le coeur dur (Matt. 19:8). Le NT mentionne deux cas particuliers où le divorce est légitime quoique non souhaitable:
(1) Le cas d’infidélité conjugale et d’adultère (Matt. 5:31-32; 19:9).
(2) Le cas d’abandon par un non-croyant (1 Cor. 7:15).
(c) Dans l’une ou l’autre situation, le Seigneur permet le divorce. Le conjoint trompé ou abandonné devient libre
par rapport à son engagement et peut par conséquent se remarier légitimement.
(d) A noter: Le fait que l’un des deux époux ne soit pas chrétien n’est pas une raison valable pour divorcer (1 Cor.
7:12-14; contrairement à l’AT: Esdras 9).
(a) Le célibat volontaire peut être bon, bien que le don du célibat ne soit pas nécessairement pour toute la vie
(Matt. 19:12; 1 Cor. 7:7-8).
(b) Le célibat involontaire ne doit pas être méprisé; nous devrions à la fois encourager et soutenir nos frères et
soeurs célibataires et mettre en valeur le rôle important qu’ils ont dans l’Église.
(c) Le célibat forcé est contraire à la volonté de Dieu (1 Tim. 4:1-4); il a entraîné dans l’histoire abus et débauches
de toutes sortes. Dans l’AT, les prêtres et les lévites étaient mariés, de même que les apôtres dans le NT (Paul, célibataire, avait le droit de se marier, 1 Cor. 9:5).
(d) Une personne peut se marier pour de mauvaises raisons (vouloir une famille, se sentir plus important…). Une
personne peut aussi rester célibataire pour de mauvaises raisons (ne pas vouloir prendre d’engagement, rechercher le plaisir…). Il est important d’examiner nos motifs dans la prière.
(a) Le Seigneur honore ceux qui cherchent sa volonté concernant le mariage. Seulement, est-il nécessaire ou
même approprié de lui demander si l’on peut ou non marier un non-chrétien? Il nous a déjà révélé sa volonté à ce sujet et nous en a donné les raisons! Les textes suivants nous indiquent clairement de ne pas conclure d’alliance avec des gens qui ne font pas partie de son peuple: Ex. 34:12-16; Deut. 7:1-6; Josué 23:11-13; Juges 3:4-7; Esdras 9-10; Néhémie 13:23-27; Malachie 2:10-16; 1 Cor. 7:39; 2 Cor. 6:14 à 7:1).
(b) Comment un chrétien peut-il se mettre sous le même joug qu’un incroyant? (2 Cor. 6:14 à 7:1). Si
quelqu’un est déjà marié à un incroyant, la situation est différente (1 Cor. 7:12-16). Mais celui ou celle qui a l’intention de se marier, que ce soit “dans le Seigneur” et pour la gloire de Dieu (1 Cor. 6:13-20; 7:39; 10:31; Col. 3:17).
(c) Comment un mariage entre un chrétien et une non-chrétienne (ou vice versa) pourrait-il refléter la relation entre
Jésus-Christ et son Église? (Éph. 5:22-31).
(d) Notre première responsabilité est de servir le Seigneur par toute notre vie. Dieu a donné le mariage afin qu’un
homme et une femme puissent s’aider et s’encourager à servir le Seigneur. Pour cette raison, se marier avec un incroyant est contraire à la volonté de Dieu. Le mariage est un engagement qui requiert une même foi et un
engagement commun en Église, car le Seigneur veut que l’homme et la femme soient unis non seulement physiquement, émotivement…, mais aussi spirituellement.
(e) Obéir ou désobéir à la volonté de Dieu aura de graves répercussions. On doit s’attendre non seulement à des
fâcheux conflits dans notre vie conjugale, mais aussi à de grands dangers pour notre foi et pour l’éducation chrétienne de nos enfants. C’est un des moyens choisis par le diable pour nous détourner du Seigneur, nous et nos enfants (voir les textes cités au parag. a).
(a) Rechercher la volonté de Dieu dans sa Parole et par la prière. Trois éléments importants: l’instruction
(connaître, lire, écouter); l’appropriation (avoir la motivation et l’attitude, avoir en haute estime le mariage et la sexualité); l’action (la reconnaissance, l’obéissance, le comportement). “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta pensée, de tout ton coeur, de toute ta force.”
(b) Etre patient. Dans le cas d’Adam, Dieu avait commencé par lui montrer sa solitude et son besoin (le défilé des
animaux par couples, alors que le pauvre Adam était seul!), avant de lui présenter sa future épouse. Grandir en maturité (physiquement et spirituellement), soupirer et devenir conscient de notre solitude après nos années d’enfance et de jeunesse: voilà des étapes importantes qui vont nous préparer à nous attacher solidement à celui ou celle que le Seigneur va nous donner.
(c) “Celui qui a trouvé une femme a trouvé le bonheur” (Prov. 22:18). Il arrive toutefois que le choix d’un époux
ou d’une épouse ne soit pas toujours le plus heureux. Certains maris feraient “mieux de vivre dans le coin d’un toit que de partager la demeure d’une femme querelleuse” (Prov. 21:9). De même, certaines femmes subissent des abus ou doivent endurer un mari rébarbatif (Abigaïl, 1 Sam. 25:3). Le choix d’un mari ou d’une femme est sérieux: c’est pour la vie!
(d) Rechercher le conseil de nos parents, frères chrétiens, amis sages.
(e) Se rappeler qu’un chrétien ne peut pas marier un incroyant, mais que ce soit “dans le Seigneur” et pour la
gloire de Dieu. Ne pas s’illusionner qu’un ami non-croyant pourrait se convertir; c’est possible, mais non garanti, alors que l’attachement affectif, lui, est plutôt prévisible.
(f) Il est souvent conseillé de ne pas chercher à sortir avec quelqu’un qui a un écart d’âge, de culture ou d’éducation
trop important.
(g) Prendre le temps nécessaire pour se connaître afin que le mariage soit un choix responsable. Il est important
d’apprendre que l’amour n’est pas seulement une affaire d’émotion, mais de don de soi, de service mutuel et de contrôle de soi. La période de fréquentation ne devrait toutefois pas être indûment longue, étant donné les grandes tentations qui se présentent dans notre société actuelle.
(a) A l’origine (Gen. 1:27-28), Dieu a donné au premier couple le mandat de se multiplier (famille) et de dominer
la terre (travail). Ce mandat est toujours en vigueur aujourd’hui.
(b) Les enfants sont une grande bénédiction du Seigneur (Ps. 127 et 128).
(c) Les enfants des croyants font partie de l’alliance de Dieu et ont reçu, avec leurs parents, de magnifiques
promesses de grâce du Seigneur (Gen. 17:1-14; Ps. 103:17; Ps. 112:1-2; Ac. 2:38-39).
(d) Dans son alliance, le Seigneur a donné des responsabilités aussi bien aux parents qu’aux enfants (Ex. 20:12;
Éph. 6:1-4; Prov. 6:20; 10:1, etc.). Quand on envisage de se marier, on devrait non seulement désirer fonder une famille et être disposés à accueillir avec reconnaissance les enfants que le Seigneur nous donnera, mais aussi être préparés à les éduquer fidèlement dans la foi.
(e) Refuser volontairement d’avoir des enfants entre en conflit avec la volonté explicite de Dieu et avec l’une des
raisons pourquoi il nous a fait don de la sexualité (procréation, don de soi, sacrifice vs égoïsme, liberté individuelle, indépendance).
(f) Un mariage sans enfant peut quand même être une bénédiction (voir les buts du mariage: la communion peut
être réalisée sans la procréation). Il est pourtant normal que la stérilité cause de la peine même dans un mariage heureux.
(g) Dans certains cas particuliers, il peut être irresponsable, pour des raisons médicales ou autres, d’avoir un ou
plusieurs enfants. Dans ce contexte, l’usage de moyens contraceptifs peut être légitime (pourvu qu’ils ne soient pas abortifs).
“Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.” (1 Cor. 10:31)
QUESTIONS POUR ÉTUDE ET RÉFLEXION
Comment l’a-t-il institué? Pourquoi l’a-t-il institué? (a) Genèse 2:18
(b) Genèse 1:28.
Nommez des gens qui ont été infidèles dans leur mariage.
Nommez des gens dans la Bible qui n’étaient pas mariés.
Que veut-il dire par cela?
Comment cette vérité devrait-elle influencer nos pensées, nos paroles et nos actions?
(Philippiens 4:8).
Classez les qualités suivantes par ordre d’importance: 1,2,3,4, etc.
Une belle apparence
Une personnalité agréable
La propreté et l’habillement convenables Un croyant, membre de l’Église
Les mêmes goûts et intérêts L’opinion des parents et des amis Un certain magnétisme
Est-ce différent de l’adultère? Si oui, en quoi?
Proverbes 2:16-19 Proverbes 6:24-25
aide à savoir si nous sommes vraiment compatibles.” Que pensez-vous de cette affirmation?
De quelle façon cette femme parvient-elle à séduire? (v. 5,10,13,21).. Qu’arrive-t-il à ceux qui se laissent entraîner par elle? (v. 26-27).
Donnez des raisons à votre réponse.
Quelle influence cela a-t-il?
(a) Que devons-nous ne pas aimer? (v. 15).
– 10 –
Pourquoi? (v. 15-16).
(b) Que signifie “la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie”? (v. 16).
(c) Qu’arrive-t-il à ceux qui s’abandonnent à la convoitise? (v. 17).
(d) Qu’arrive-t-il à ceux qui se gardent purs? (v. 17).
(a) Pour lui-même? (1 Rois 11:4).
(b) Pour son royaume? (v. 11).
(c) Pour son fils? (v. 13).
Que pensez-vous de cette affirmation à la lumière de 2 Corinthiens 6:14-18.
(a) Avec qui? (11:3-4).
(b) Qu’est-il arrivé? (11:5).
(c) Cela à mené à quel autre péché? (11:15).
(d) Quelles furent les conséquences? (12:10,14).
(e) Quel est le Psaume qui exprime le mieux la réaction de David?
(a) Qu’est-ce que les pharisiens ont demandé? (v. 3).
(b) À quoi Jésus s’est-il référé? (v. 4-6).
(c) Pourquoi Moïse a-t-il permis de donner des attestations de divorce? (v. 8).
(d) Selon notre Seigneur, dans quel cas le divorce est-il permis? (v. 9).
(a) Quel conseil Paul donne-t-il à un frère ou à une soeur qui a une femme ou un mari non-croyant? (v. 12-
13).
(b) Pourquoi? (v. 14).
(c) Qu’est-ce que cela veut dire?
(d) Quel conseil donne-t-il si un(e) incroyant(e) se sépare d’une femme ou d’un mari croyant? (v. 15).
(e) Quelle est la conséquence d’une telle action pour le croyant? (v. 15b).
soient des membres communiants de l’Église. Pourquoi?
sujet? (Romains 1:26-27).
Une vie chaste signifie une vie moralement pure. V F
En autant que l’on s’aime, c’est correct d’avoir des relations sexuelles. V F
L’adultère s’applique seulement dans le cas de gens mariés. V F
La fornication peut s’appliquer à des gens mariés ou non mariés. V F
On devrait éviter les blagues sales et les gestes indécents. V F
Les parents devraient éduquer leurs enfants sur la sexualité. V F
La plupart des programmes de télévision donnent des exemples de vie pure. V F
Ceux qui restent célibataires sont étranges. V F
L’homosexualité est un péché. V F
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